L'Iroquois blanc, Aventures jeunesse
EAN13
9782352845577
Éditeur
Editions du Jasmin
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'Iroquois blanc

Aventures jeunesse

Editions du Jasmin

Indisponible
Guillaume, nouvellement installé au Québec, est capturé par les Iroquois...

Début du XVIIe siècle. Quelques années après la mort de Champlain, deux jeunes
gens, Guillaume et Jean, débarquent en Nouvelle-France (actuel Québec). Ils
ont fait la difficile traversée pour se mettre au service des jésuites de la
mission de Sainte-Marie-aux-Hurons, située près des Grands Lacs, en territoire
indien. Tous deux participent à l’essor de ce nouveau monde, en partageant la
vie et les difficultés des « premiers occupants ». Un jour, l’un d’eux,
Guillaume, est capturé par les Iroquois.
Un roman d’aventures qui nous invite à découvrir l’histoire du Québec, la vie
de ses premiers habitants, bâtisseurs et défricheurs, des trappeurs et
coureurs de bois.

Plongez dans un roman d’aventures qui nous invite à découvrir l’histoire du
Québec, la vie de ses premiers habitants, bâtisseurs et défricheurs, des
trappeurs et coureurs de bois.

EXTRAIT

— De toute évidence, il s’agit d’émissaires, dit un des guetteurs.
Dès que les passagers de la petite embarcation eurent accosté et posé le pied
à terre, ceux qui avaient assisté aux négociations de juin reconnurent parmi
eux Guillaume, l’Iroquois blanc qui avait servi d’interprète. On ouvrit les
portes et l’on envoya quatre hommes à leur rencontre.
La nouvelle qu’ils avaient à annoncer ne pouvait pas être meilleure. Tous les
responsables des cinq nations iroquoises, Agniers, Goyogouins, Onneyouts,
Onnontagués et Tsonnontouans1, étaient venus pour sceller solennellement
l’accord de paix conclu en juin avec le gouverneur Onontio, Grande Montagne.
On envoya donc immédiatement des messagers jusqu’à Québec.
Quatre jours plus tard, pour bien marquer l’importance de cet événement tant
attendu, le gouverneur se présenta en grande tenue, coiffé du chapeau à
panache par-dessus sa perruque bouclée, revêtu d’une redingote ornée de
broderies, chaussé de hautes bottes évasées et l’épée au côté. Il fit
distribuer aux Iroquois de multiples cadeaux : des petites perles et des
verroteries qu’ils appréciaient. Depuis les échanges avec les Blancs, en
effet, la mode commençait à changer chez les Sauvages. Ils remplaçaient par
des perles les coquillages et les épines de porcs-épics dans l’ornement de
leurs habits et de leurs colliers. On leur distribua aussi des outils en métal
comme des scies, des haches et des couteaux. Ne surnommaient-ils pas les
Blancs les adoresetouis, c’est-à-dire les hommes du fer ?

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Destiné, semble-t-il, à la jeunesse, L’Iroquois blanc est un livre généreux et
sans prétention qui magnifie, dans la tradition des romans de London et
Curwood, la figure du trappeur libre et indépendant, aussi bien à l’égard des
lois que des préjugés. Sans manichéisme, il dénonce aussi le génocide indien
et met en lumière l’opportunisme des politiques colonialistes. - Stéphane
Labbe

Un beau récit d'aventure mêlant la beauté d'une nature glaciale aux valeurs
humanistes bafouées par les "conquérants" - Sylvicha, Babelio

Un roman d'aventures passionnant et une fresque historique qui nous montre les
effets néfastes de la colonisation sur le sort des tribus indiennes. A
découvrir. - Murielan, Babelio

À PROPOS DE L'AUTEUR

Spécialiste du Moyen-Âge, Jean-Pierre Tusseau a enseigné l’ancien français et
la littérature médiévale dans une université au Québec avant de devenir
professeur en collège. Il a déjà traduit un grand nombre de grands classiques
du Moyen-Age qu’il a destiné à la jeunesse, tels que Guillaume d’Orange,
Lancelot du Lac, ainsi que des oeuvres de Chrétien de Troyes. Il habite en
Maine et Loire, près d’Angers.
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