La prisonniere du brouillard

Guillaume Guéraud

Casterman

  • Conseillé par
    14 octobre 2015

    Un monde onirique et envoûtant

    Ce sont surtout les images qui donnent à cet album son caractère singulier. Chaque illustration, aux touches sensibles et mélancoliques, nous emporte un peu plus dans l’univers du conte. Puisqu’il s’agit bien d’un récit merveilleux : c’est l’histoire d’un tout jeune garçon, qui, parti à la poursuite de son cerf volant, s’éloigne peu à peu de chez lui. En marchant, il arrive au bord du lac Clameur, réputé pour être « maléfique », selon les habitants du village. Le voile de brouillard qui recouvre l’eau en permanence, est la cause des rumeurs les plus étranges : on raconte qu’en des temps plus anciens, une jeune fille y a été noyée par son père. Bravant la peur, le héros s’approche, et y découvre l’existence d’une pâle silhouette fantomatique, à la bouche très rouge et aux longs cheveux blancs. Une jeune femme prisonnière du lac, qui lui demande de la délivrer. Ce que le narrateur va tenter irrémédiablement de faire, au péril de sa vie…

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u